Parmi les six élites alignées au départ du Baloise Ladies Tour, Elke Timperman. La coureuse de 34 ans est arrivée au sein des Baloise WB Ladies lors de l’été 2023, et a prolongé son aventure pour l’année 2024. L’épreuve belgo-néerlandaise est une nouvelle expérience pour elle, qui a régulièrement disputé des kermesses ou des épreuves de GranFondo. « Le Baloise Tour est vraiment une course de haut niveau, ça roule vite. C’est plus nerveux, aussi, remarque-t-elle. L’ambiance sur ce genre de courses est différente avec la présentation sur le podium, le public, les fans, les demandes d’autographe, … C’est très sympa ».
La résidente de Roulers ne roule en compétition que depuis l’année dernière, d’où son apprentissage actuel. « C’est peut-être un peu décevant car ma condition physique est bonne. Rouler avec les pros est impressionnant. Je reçois des conseils pour m’améliorer au niveau du placement notamment et j’essaie de les appliquer. C’est très amical de la part de mes coéquipières ». Elle avait participé aux championnats de Belgique, route et contre-la-montre, fin juin. « Le parcours de la course en ligne était assez dur avec l’enchaînement des monts. Je me sens plus à l’aise dans ce cas de figure. Plus il y a du dénivelé, mieux c’est. J’étais satisfaite de mes prestations ».
« Tout est mis dans des conditions qui nous procurent le moins de stress possible »

Pourtant, les jours précédents n’étaient pas simples pour Elke Timperman, la seule maman du groupe. Sa jeune fille a passé quelques jours à l’hôpital et quelques heures avant le départ du contre-la-montre à Binche, elle n’était toujours pas sûre de faire le déplacement. « Bien sûr, j’étais stressée et la récupération n’était pas optimale, en particulier le sommeil. Au delà de cet épisode, être maman et sportive demande une organisation bien huilée au quotidien ». Elle garde un leitmotiv qu’elle n’oublie jamais. « Je n’abandonne jamais, je veux être un exemple pour ma fille ».
Sur ce Baloise Ladies Tour, elle a pu découvrir une autre organisation bien rythmée : celle de l’encadrement des Baloise WB Ladies. « Le staff est aux petits soins : les vélos sont prêts et nettoyés, on a notre aide mémoire sur la potence, on nous fournit les GPX, les soigneurs sont prêts à nous ravitailler avant, pendant et après la course, on bénéficie des massages, on mange très bien au logement, … Tout est mis dans des conditions qui nous procurent le moins de stress possible ». Elke Timperman va donc poursuivre le Baloise Ladies Tour ce week-end, comme elle l’a commencé : avec la soif d’apprendre. « Je connais quelques endroits du parcours, comme le Mont de l’Enclus par exemple car j’y passe parfois à l’entraînement. Le contre-la-montre me conviendra mieux que celui de Hulst, qui était bien trop court, même si j’aurais aimé encore plus long ».
