Maëlle Michotte sera l’une des seules wallonnes alignées sur le championnat de Belgique de cyclisme sur route, dimanche. La résidente d’Avin (Hannut, Province de Liège) participera à son troisième rendez-vous tricolore chez les élites, après deux premières expériences en 2022 et 2023. “Je fais du vélo depuis que je suis enfant. C’est toujours un plaisir de se retrouver au départ de grosses compétitions, aux côtés des stars, déclare-t-elle. Cela m’aide aussi, notamment au niveau du placement. Ça permet de voir comment roulent les pros”.

La coureuse de 22 ans est membre des Baloise WB Ladies depuis 2022. Au fil des années, elle s’est sentie progresser. “La première saison, j’arrivais à peine à terminer des kermesses. En 2023, j’étais contente car j’ai beaucoup évolué. Ce qui lui a valu, entre autres, des sélections pour le Tour de Normandie ou le Baloise Ladies Tour, avec les pros. “Hélas, je me suis cassé la clavicule à Tubize, mi-juillet. Cela m’a freiné dans mon évolution”. C’était sans compter sur une maladie, dont elle fut victime au début de cette année 2024. “Cet ennui de santé est maintenant résolu. Je commence réellement depuis quelques semaines à me réentraîner sérieusement. Le plus important, dimanche, sera de m’amuser et de faire le point sur ma progression des dernières semaines”.

« Aller chercher les sélections à la pédale »

© Cyril Michotte

L’étudiante en kinésithérapie a aussi dû combiner le cyclisme avec ses études. Une routine bien huilée s’impose donc. “Cela fait 4 ans que j’ai mis en place une organisation, qu’il suffit de suivre pour ne pas se retrouver dépassée. Même s’il arrive bien sûr que la motivation baisse, admet Maëlle Michotte. J’ai la chance d’avoir des proches qui m’aident et qui me relèvent mentalement. Quand je n’ai pas envie de rouler, ils me disent que je serai contente d’aller m’entraîner. Le plus dur est de partir mais après, ça se passe bien et je suis effectivement contente de rouler”.

Le niveau Élite, chez Baloise WB Ladies, s’est renforcé durant l’hiver. Les participations sur les épreuves de haut niveau sont plus difficiles à atteindre. C’est néanmoins son objectif dans les prochaines semaines. “J’espère bien sûr être reprise dans un maximum de sélections. La course organisée par le club à Wasseiges, soit à 5 kilomètres de chez ma mère, me tient particulièrement à cœur. Le niveau a évolué cette année, mais le staff laisse la chance à tout le monde. Je vois cela comme un élément positif : ça donne envie de progresser. Il y a un esprit de combativité pour aller chercher ces sélections à la pédale”.