Le collectif “jeunesse” des Baloise WB Ladies vient d’achever un bloc de trois courses. Ces cinq derniers jours, les deux manches du Vermarc Cycling Project et la course de côtes de Vresse-sur-Semois ont permis aux filles de travailler leurs capacités physiques sur des parcours différents.

Les jeunes femmes issues de la Province de Luxembourg se sont particulièrement montrées à leur avantage. Emma Siegers a accroché une 13e place, samedi dernier, qu’elle a amélioré en 10e dimanche et en 7e positions ce mercredi. Soit une évolution systématique de trois places à chaque épreuve. “Emma a été se frotter au sprint, ce qui n’est pas son terrain de prédilection”, indique Ludivine Henrion, directrice générale des Baloise WB Ladies. “Elle s’y est mêlée, elle progresse à ce niveau-là et c’est toujours de bons résultats pour elle et l’équipe”.

© Arnaud Guillaume – Baloise WB Ladies

Par ailleurs, en embuscade roule une autre juniore issue de la Province de Luxembourg : Lola Hardenne. La résidente de Marche-en-Famenne, 16 ans, n’en est qu’à sa première année sur la route et suit déjà les pas d’Emma Siegers. Ce mercredi à Vresse-sur-Semois, Lola était le dernier élément de l’équipe aux côtés de sa coéquipière. Elle s’est muée en équipière, pendant quelques kilomètres, pour étirer le peloton et ainsi favoriser une offensive d’Emma. “Même si je n’ai pas mené très longtemps, il y avait la volonté de l’aider à aller chercher un bon résultat”, confie celle qui termine finalement légèrement lâchée, à 42 secondes du groupe principal.

Lola Hardenne n’a commencé le cyclisme qu’en 2022, il n’y a pas encore deux ans. “J’ai débuté par une saison de VTT, puis Ludivine (Henrion) m’a proposé de rouler sur route”. Sa directrice a été positivement surprise, dès le début. “J’ai tout de suite été impressionnée. En général, il faut un temps d’adaptation aux vététistes, pour qu’ils s’habituent à rouler en peloton. Lola, elle est souvent bien placée, elle ose et n’a pas vraiment peur. C’est un bon comportement”. Face à une grosse concurrence au niveau national, Lola Hardenne admet que “c’est du costaud, mais je suis contente de ma première année sur la route. Avec un peu de travail, je pourrai peut-être atteindre ce niveau. La course de côtes de Vresse n’était que ma première course sur route avec un profil vallonné”. La suite de son programme passera par le GP Ceratizit, à Plouay. Une autre occasion de se tester face au niveau international, avant de passer sur le VTT. “Je compte encore combiner davantage route et VTT, avec plus de courses encore”.

© Thierry De Bruyn

De son côté, Ludivine Henrion tire un bilan global positif de ces dernières épreuves. “Les autres filles n’ont pas démérité et n’étaient pas ridicules. Je souligne aussi le fait que d’autres wallonnes, membres d’autres clubs, étaient inscrites et montrent un bon potentiel. Je suis ravie de voir que le cyclisme féminin en Wallonie continue de se développer. Il y a de belles choses à entrevoir pour le futur.