Sans entraînement, le cycliste ne peut être performant en compétition. C’est pourquoi les Baloise WB Ladies travaillent avec l’application Trainingpeaks, le tout supervisé par le coach de l’équipe Robin Ernst. Lui-même coureur en Elite-sans-contrat, il a 12 années de cyclisme derrière lui et est diplômé en éducation physique. Il est l’entraîneur des Baloise WB Ladies depuis le début de l’existance du club. « Même si je laisse la liberté aux affiliées de travailler avec un autre coach si elles se sentent bien avec, nuance-t-il. Néanmoins, la direction sportive doit conserver un droit de regard sur l’entraînement des filles ».

Mettre en place un entraînement semble aisé pour Robin Ernst. L’application Trainingpeaks, de surcroît, est décrite comme « la plus pratique et la plus complète. C’est en fait un agenda virtuel, qui reste privé entre l’athlète et le coach, explique-t-il. J’enregistre les plans d’entraînement semaine par semaine pour chaque athlète sur l’application. Je peux même prévoir des pics de forme, quand c’est nécessaire. Les filles peuvent alors voir, jour par jour, la sortie et les exercices qu’elles doivent accomplir ». Comprenez par là : wattages, type de sortie et type d’effort. « Je leur laisse par contre le choix du parcours. Elles sont assez grandes pour décider de cela seules, d’autant plus qu’elles connaissent parfois leur région mieux que moi ».

« Pour quelqu’un de très visuelle comme moi, ça m’aide beaucoup »

Le rôle d’entraîneur ne s’arrête toutefois pas à la programmation. « J’ai accès à toutes les données des filles que j’entraîne. J’analyse le tout par la suite. Je dispose alors de différents graphiques avec des courbes de forme, de puissance, de rythme cardiaque qui fonctionnent également grâce à des algorithmes ». Le coach analyse, mais l’athlète se donne aussi une note. « Il existe un système d’auto-évaluation. L’entraîneur note l’entraînement effectué et on peut ainsi s’améliorer », explique Clémence Barette, Juniore 1ère année. « On peut aussi soi-même coller un smiley sur ses sensations, sur la sortie en elle-même ». La jeune femme aime aussi scruter ses performances grâce aux données mises en forme. « C’est intéressant, ça permet de comparer ses pulsations, sa puissance, … Pour quelqu’un de très visuelle comme moi, ça m’aide beaucoup ».

Au delà de l’application d’entraînement, on dispose d’une messagerie où les deux parties peuvent communiquer sur les sensations ressenties pendant la sortie. « Ça permet d’en discuter directement sur l’application dédiée », dit Clémence Barette. « Le contact avec l’entraîneur est le plus important, c’est ça qui nous rend meilleures », enchérit Lynn Lamock, Cadette 1ère année. Pour utiliser Trainingpeaks comme il se doit, Robin Ernst a donné un briefing aux Baloise WB Ladies, en début de saison. « On a reçu un document avec des directives d’utilisation », concède Lynn Lamock. « Au delà de ça, d’autres filles avaient déjà manié l’application auparavant. Donc, on se conseille aussi entre filles. Finalement, on y trouve vite son compte ».

« Je peux vraiment conseiller l’application »

La structure des Baloise WB Ladies dispose d’une dizaine de comptes Premium. Robin Ernst précise que « la différence avec un compte classique n’est pas très importante. En tant que coach, ça ne change rien pour moi. C’est plutôt au niveau de l’athlète que certaines fonctionnalités ne sont pas accessibles sans un compte Premium, comme la possibilité de faire une analyse personnelle et de placer des notes calendrier ». Cet aspect particulier aide Lynn Lamock : « J’essaie ainsi d’organiser mes entraînements avec mes cours ». Chez les jeunes de l’équipe, les affiliées vont encore à l’école.

Les Baloise WB Ladies sont ravies d’utiliser Trainingpeaks. « C’est bien mieux qu’un simple programme d’entraînement. ça nous motive », déclare Lynn Lamock, complétée par sa coéquipière Clémence Barette. « Ça fait plus d’un an que je l’utilise et je peux vraiment conseiller l’application. C’est vraiment pratique ».

Plus d’infos sur www.trainingpeaks.com