A l’approche de la fin de la saison, la direction sportive des Baloise WB Ladies peut d’ores et déjà tirer un bilan positif sur son année 2024. « Nous pouvons être contents d’avoir pu retrouver notre place au sein du peloton, indique Ludivine Henrion, directrice sportive de l’équipe. Lors de la majorité des compétitions, on a pu faire la course, on ne la subissait plus forcément. On manque toujours d’une bonne sprinteuse dans les courses belges plates, chez les élites. Néanmoins, des jeunes sont en train de progresser et d’arriver. On peut être satisfaits de cette saison ».
Si la saison 2024 n’est pas encore réellement achevée, l’année suivante se prépare depuis plusieurs semaines. Ainsi, un entraînement ouvert a été organisé début septembre dans le but de détecter de nouveaux talents chez les jeunes wallonnes. « C’était une réussite, se réjouit Ludivine Henrion. Nous allons partir en 2025 avec un groupe intéressant de cadettes, on a pu en attirer un certain nombre lors de cet entraînement ». La structure Baloise WB Ladies ne ferme pas la porte à de nouveaux ajouts, cadettes et juniores, si des jeunes filles issues du sud du pays souhaitent tester la compétition. « Le bas de la pyramide va s’élargir et d’ici plusieurs années, je pense que ça peut être intéressant pour le haut niveau ».
Conserver la structure actuelle : un choix mûrement réfléchi
La création d’une équipe semi-professionnelle au niveau UCI, ambitionnée pour 2025, reste d’actualité à court terme. « Ce projet est loin d’être abandonné, souligne Luc Mayné, président de la structure. Une grande partie des investissements nécessaires à la naissance d’une équipe continentale vont être effectués. Par exemple, nous recruterons du personnel supplémentaire. Soyons clairs : il ne s’agit pas d’un manque de moyens financiers mais d’un choix mûrement réfléchi de notre part ». Cette décision a été prise afin de se concentrer sur le cœur du projet Baloise WB Ladies. « Disposer d’une équipe mère au niveau supérieur serait une étape importante dans notre évolution. Néanmoins, nous devons y aller un pas après l’autre sans mettre en difficulté l’ensemble du projet qui, pour rappel, est fondé sur la formation du cyclisme féminin en Wallonie, rappelle Luc Mayné. Notre volonté en 2025 est donc de renforcer et perfectionner notre présence chez les jeunes, vu l’augmentation que subira notre effectif dans les catégories concernées ».
Ainsi, le pôle « jeunesse » devrait comptabiliser, au total, environ 25 affiliées. « Nous voulons développer le calendrier en qualité et en quantité, sans oublier des entraînements spécifiques qui devraient être plus nombreux ». Du côté des élites et espoirs, l’objectif sera essentiellement axé sur la préparation à une évolution du niveau. « Notre recrutement est principalement axé sur la catégorie U23. L’effectif va donc être revu. Le programme, quant à lui, restera très important et relevé. C’est ce qui fait également notre richesse, insiste Luc Mayné. Nous avons la chance de proposer l’entièreté des courses wallonnes auxquelles nous avons accès, ainsi qu’un nombre non-négligeable de compétitions en Flandre et à l’étranger. Nos affiliées ont et auront donc l’occasion de se mesurer très régulièrement aux professionnelles. Cela contribue au travail de formation des espoirs et c’est également ce que nos coureuses recherchent, en rejoignant notre structure ».
Les noms des recrues seront progressivement dévoilés dans les prochaines semaines.